Comme des Violoncelles

Paroles et musique de Gérard Yung

Il n’est d’amis véritables
Que ceux en mal d’aimer. 
Les larmes sur la joue,
Leurs voix sont tendres.
Et leurs pleurs éternels,
Comme des chants d’oiseaux,
Qui font vibrer en eux
Le souffle de toujours,
Comme des violoncelles. 

Ils appellent tard la nuit,
Ne cherchant rien pour eux,
Libres de toutes chaînes
Vivant sans artifices.
Ils ont sourire aux lèvres,
Un cœur silencieux,
Leurs yeux parlent d’y voir,
Leurs mains sont toute offrande.
Comme des violoncelles.

Il n’est d’amis véritables
Que ceux qui bougent le ciel,
Retrouvent les règles,
Changent les habitudes,
Ils vivent loin du monde,
Libres, sans convention,
Et sans nécessité,
Délaissant l’attendu.
Comme des violoncelles.

Loin d’être rebelles,
Ils sont révolution,
Sans jamais le vouloir.
Leur sentiments sont bruts,
Sans effets, et sans fards.
Ils vivent éperdument,
Et jamais ils ne mentent,
Et jamais ils ne trichent.
Comme des violoncelles.

Il n’est d’amis véritables
Que ceux nés à eux-mêmes.
Leur vrai visage ouvert,
Sans duplicité,
Ils fuient les faux-semblants,
Impossibles à corrompre,
Jamais ils ne jalousent,
Jamais ils ne convoitent.
Comme des violoncelles.

Ils semblent en retard,
Mais sont toujours à l’heure.
Et quand ils marchent, enfin
On dirait qu’ils s’envolent.
Ils viennent d’un ailleurs,
Où m’amitié est reine,
Et leurs yeux de velours
Sont fenêtres sur cœur,
Sont fenêtres sur coeur.